Rubrique 14 du C2I2E-Discipline langue vivante 2
Espagnol : notre
projet didactique se consacre à la mise en pratique d’une pédagogie actionnelle plaçant l’élève au
centre de son apprentissage grâce aux TICE et, plus particulièrement à la
création de notre blog. Celui-ci vise à
la découverte de la littérature espagnole dont l’objectif non moins ambitieux serait la quête d’une
découverte ou nouvelle appréhension de
la poésie hispanophone. Nous nous proposons de destiner cette séance à une
classe de première LV2 de série littéraire.
En effet, notre projet s’ancre totalement, semble-t-il, dans les objectifs
assignés à la didactique des langues étrangères et à l’introduction de formes
de nouvelles pédagogies préconisées par le Cadre Européen des langues. En effet
ce niveau appartient au cycle terminal.
Il s’inscrit donc dans la continuité des
programmes de collège et de classe de seconde. Il tend à développer l’autonomie
de l’apprenant dans la pratique des langues vivantes dans les activités
langagières suivantes, à savoir :
Réception
-compréhension de l’oral
-compréhension de l’écrit
Production
-expression orale en continu
-expression écrite
Interaction orale
En fin de classe de terminale générale, le niveau de
compétence que l’on attend de l’élève pour une langue vivante 2 est B1 (utilisateur indépendant-niveaux seuil).Les
contextes d’usage de la langue étudiée sont dictés prioritairement par l’entrée
culturelle : Gestes fondateurs et monde en mouvement. Le cadre européen commun de
référence pour les langues préconise l’ouverture vers d’autres espaces
d’apprentissage ce qui favorise l’autonomie de l’élève pendant et en dehors de
la classe afin d’augmenter le temps d’exposition à la langue. C’est dans ce
contexte que le recours aux technologies du numérique s’avère incontournable. Il
contribue donc à augmenter les moments de pratique authentique de la langue et vient renforcer
les compétences des élèves tant en expression qu’en compréhension par l’accès à
des ressources numériques d’archives ou d’actualité directe tels que l’écoute
de document en flux direct ou téléchargés librement, recherches documentaires
sur internet ou la mise en contact avec des interlocuteurs aux quatre coins du
monde ( visioconférence, bloc-notes numériques, messages électroniques) ou par
une meilleure adaptation des réponses pédagogiques aux besoins des apprenants (
tableaux numériques, classes mobiles, laboratoires multimédia, espaces
numériques de travail et par un renforcement des entraînements individuels par
l’usage d’outils nomades avant, pendant ou après les activités classe
(baladeurs, ordinateurs portables, manuels numériques). Le recours aux TICE se
révèle utile dans le cadre de l’évaluation des compétences des élèves et du suivi de leur progression.
En LV2, il existe une maîtrise plus étendue de l’écrit
permettant à l’élève de l’accès au plaisir de la lecture et d’écrire dans une
autre langue. Il a ainsi la possibilité de se livrer à la découverte autonome
des textes, à la lecture en continu d’une œuvre intégrale. Il arrive même qu’il
soit invité à assurer la collecte, le classement en dossier avec l’aide du
professeur documentaliste, puis l’exploitation de documents authentiques à
étudier en classe.
Cette séance
s’articulera, quant à elle, autour de la notion de Gestes fondateurs
et mondes en mouvement permettant
le décodage de la complexité des référents culturels qui sous-tendent les
langues vivantes tant en parcourant leur histoire qu’en posant les enjeux du
monde contemporain. Cette notion sera abordée à travers le prisme du domaine de
la littérature et les effets du progrès sur le fonctionnement des sociétés
(nouvelles libertés, nouvelles contraintes et nouvelles aliénations.
Les pré-requis cognitifs En amont, nous avons déjà eu
l’occasion de nous livrer à l’étude de la structure littéraire spécifique du
poème avec la mesure du vers et les procédés particuliers tels que la synalèphe, la synérèse, la
diérèse ainsi que la strophe, les unités rythmiques et les procédés
rhétoriques. Puis, nous nous sommes attelés à l’analyse d’un poème
intitulé : «Te quiero » tiré
du recueil intitulé los placeres
prohibidos et publié en (1931)
par Luis Cernuda (1902-1963), poète sévillan homosexuel et membre actif de la génération 27. Les élèves ont eu
l’occasion de vivre une première expérience de compréhension orale via le
support audio du blog et ont découvert ainsi la voix originale de l’écrivain.
Ils se sont prêtés à l’exercice lacunaire visant à déterminer leur première
appréhension du poème. Ils ont également répondu à une série de questions
posées par l’enseignant sur un fichier
audio ce qui a contribué à une amorce de
l’analyse littéraire du cours. Celle-ci a donné lieu à un dépôt de réponses sur
le blog et après une correction réalisée
par l’enseignant en classe, a permis de
mettre en perspective l’interactivité du groupe et la mise en commun du contenu
des productions. Ensuite, le professeur a livré aux apprenants un support écrit
qui était le compte-rendu de l’analyse littéraire du poème. Elle a permis de
mettre en lumière des figures de rhétoriques comme l’anaphore, la comparaison
ou la métaphore qui par leur emploi insolite sous une apparente simplicité
témoignent de la subtilité de l’écriture cernudienne.
Les pré-requis culturels : ce travail a aussi
permis la découverte de la génération 27 et de son ancrage littéraire. En
outre, cela a offert aux élèves un véritable éclairage sur la mission qu’elle
s’était assignée. Par ailleurs, les élèves
furent en mesure grâce à un travail de recherche autobiographique sur
internet de percevoir les liens intrinsèques
existant entre la trajectoire personnelle de l’auteur et son style empreint
d’une certaine pudeur. Une écriture que le caractère d’écorché vif du
personnage ne suffit pas à expliquer sans le contexte historique.
Notre propos a été et ce dans le
cadre de l’intégration d’une compétence médiatique à l’enseignement d’une
langue vivante étrangère, de proposer un enregistrement sonore authentique de
l’une des plus grandes voix de la poésie espagnole. Ce choix de Luis Cernuda
(1902-1963) s’impose à nous comme une évidence car sa découverte s’ancre bel et
bien dans les objectifs didactiques assignés au blog, c’est-à-dire de proposer
grâce à la découverte de la poésie hispanophone une première approche de la
mélodie de la langue. En effet, cela permettra à notre apprenant d’appréhender
la littérature espagnole avec les modalités bien particulières que nous offre
le texte poétique avec sa richesse. Cet artiste sévillan a fait sien tout
l’héritage de la poésie européenne contemporaine mais s’avère, malheureusement bien moins
étudié que son ami Federico Garcia Lorca même si les choses évoluent grâce aux
travaux de traduction de Bernard Sicot et à la publication d’études critiques à
l’occasion du centenaire de Luis Cernuda.
Les objectifs didactiques de
cette séquence seront doubles car l’élève devra être capable de maîtriser des
tâches techniques précises requises pas les Tice et déjà abordées dans le cadre
du B2I ce qui aura pour but d’en faire l’acteur de son apprentissage. Il devra
manipuler le fichier audio afin d’écouter le poème à étudier. Dans une séance
antérieure, il aura déjà appris à enregistrer des réponses à un questionnaire
oral sur un texte du même auteur. Ensuite, il s’agira ici aussi de déposer un
fichier word contenant une production écrite en lien avec le cours sur le blog.
Le passage du niveau « avancé B2 » (utilisateur indépendant) au niveau C (utilisateur expérimenté) marque,
lui, un nouveau changement d’échelle dans la maîtrise de la langue. Les
attentes en vue des compétences à acquérir dans le respect du Cadre Européen
des langues sont on ne peut plus prometteuses.
En réception, l’apprenant sera
capable :
- de
comprendre dans le détail des interventions ou de longs textes complexes,
se rapportant ou non à son domaine de connaissance ;
-d’apprécier
les différences de style et d’identifier les points de vue, explicites ou
implicites.
En production, il devra être en mesure de :
-
s’exprimer sur des sujets complexes de manières détaillée et pragmatique afin
de parvenir à ses fins et de susciter une réaction, un sentiment précis chez
son interlocuteur grâce à l’usage d’une langue
Sûre
et d’un style approprié.
En interaction, l’élève
s’acquittera de :
-« s’exprimer
avec spontanéité et pertinence sur des
sujets abstraits, complexes et non familiers ainsi que de maîtriser les
contenus et les codes et d’argumenter de façon pertinente.
Concernant maintenant le choix du
support vidéo, il nous a semblé judicieux de sélectionner le poème
intitulé : « Si el hombre pudiera decir lo que ama »
tiré du recueil los placeres prohibidos qui
s’inscrit pleinement dans la période surréaliste de la voix poématique. Il fut
vraisemblablement publié en (1931) et regroupé, par la suite, dans l’œuvre
complète la
Realidad y el Deseo.
Les objectifs didactiques assignés au blog : le
travail de la compréhension orale
Nous permettrons deux écoutes de ce poème, une première
pour la découverte de ce texte lyrique et une deuxième à laquelle nous
joindrons un exercice écrit lacunaire. En fait, il s’agira de compléter à
l’issue de la deuxième et/ou de la troisième écoute le poème par les termes
adéquats dans une première partie afin de s’assurer d’une bonne compréhension
globale du document. Ce sont des visionnages avec le son. A l’issue d’une
première écoute, les élèves vont découvrir un support écrit présentant donc le poème
de façon partielle. Pour ce faire, nous prendrons soin de mettre en caractère
gras les mots que devront retrouver les apprenants afin de reconstituer le
document.
TEXTE ORIGINAL /
SI EL HOMBRE PUDIERA DECIR LO QUE AMA
Si el hombre pudiera decir lo que ama,
Si el hombre pudiera levantar su amor por el cielo
Como una nube
en la luz;
Si como muros que se derrumban,
Para saludar la
verdad erguida en medio,
Pudiera
derrumbar su cuerpo,
dejando solo la verdad
De su amor,
La verdad de si mismo,
Que no se llama gloria, fortuna o ambición,
Sino amor o deseo,
Yo sería aquel que imaginaba;
Aquel que con su lengua, sus ojos
Proclama ante los hombres la verdad ignorada,
La verdad de su amor verdadero.
Libertad no conozco sino la libertad de
estar preso en
Alguien
Cuyo nombre no puedo oír sin
escalofrió;
Alguien por quien me olvido de esta existencia mezquina
Por quien el día y la noche son para mí lo que quiera,
Y mi cuerpo y espíritu flotan en su cuerpo y espíritu
Como leños perdidos que el mar anega o levanta
Libremente, con la libertad del amor,
La única libertad que me exalta,
Tú justificas mi existencia;
Si no te conozco, no he vivido;
Si muero sin conocerte, no muero, porque no he vivido.
Luis Cernuda, los placeres
prohibidos, (1931)
EXERCICE
LACUNAIRE VISANT A LA VERIFICATION DE LA COMPREHENSION ORALE/
SI EL HOMBRE PUDIERA DECIR LO QUE AMA
Si el hombre pudiera decir lo que ama,
Si el hombre pudiera levantar su amor por el cielo
Como…………
Si como muros que se……………………..,
Para saludar la
verdad ………….en medio,
…………………….. su cuerpo, dejando solo la verdad
de su amor,
La verdad de si mismo,
Que no se llama………., …………….o ambición,
Sino amor o deseo,
Yo sería aquel que imaginaba;
Aquel que con su lengua,………. y
manos
Proclama ante los hombres la………………….
La verdad de su amor verdadero.
Libertad ……………………..sino la
libertad ……………………en
Alguien
Cuyo nombre no puedo oír sin……………..;
Alguien por quien me olvido de esta existencia ……………..
Por quien el día y la noche son para mí lo que quiera,
Y mi cuerpo y espíritu flotan en su cuerpo y espíritu
Como …………………………que el mar ……………….o
levanta
………………………….., con la libertad del amor,
La única libertad que ………………
La única libertad porque muero.
Tú justificas mi existencia;
Si no te conozco,…………………………;
…………………………sin conocerte, no
muero, porque no he vivido.
Luis Cernuda, los placeres
prohibidos, (1931)
Les objectifs cognitifs
littéraires assignés à cette séance: Nous consacrerons cette séquence à la
découverte de ce nouveau poème de Luis Cernuda ce qui nous permettra, entre
autre, de réviser la stylistique avec les
procédés stylistiques déjà vus au préalable
tels que la métaphore, la comparaison, l’anaphore, la périphrase, l’anadiplose
ainsi que le parallélisme. Par ailleurs, nous nous arrêterons sur le niveau
phonique et le niveau morphosyntaxique. Concernant, la morphologie verbale nous
procéderons à une révision du présent de l’indicatif en prenant soin de relever
les verbes conjugués:”se derrumban, se llama,
proclama, no conozco, no puedo, me olvido, son, flotan, anega,levanta, me
exalta, muero, justificas, conozco, no muero” et nous aborderons la formation des deux formes du mode du subjonctif imparfait lors d’une
séance future. Au niveau nouvelle acquisition grammaticale, nous suggérons
d’étudier la subordonnée circonstancielle de condition.
La formation du subjonctif imparfait/
Contrairement au français, où l’imparfait du subjonctif est de moins en
moins utilisé, l’espagnol l’utilise au quotidien, quel que soit l’environnement
de celui qui parle, et en respectant la règle de concordance des temps.
Pour former l’imparfait du subjonctif, on
par de la troisième personne du pluriel du passé-simple et l’on remplace la terminaison -ron par la terminaison
-ra ou -se. (L’accent tombe toujours sur la première syllabe de la terminaison).
HABLAR: hablaron (3éme personne du pluriel du passé-simple)
hablara, hablaras, hablara, habláramos hablarais, hablaran
hablase, hablases, hablase, hablásemos, hablaseis, hablasen
COMER: comieron (3éme personne du pluriel du
passé-simple)
comiera, comieras, comiera, comiéramos, comierais, comieran, comieran ou
comiese,comieses,comiese,comiésemos,comieseis, comiesen.
VIVIR:
vivieron (3 éme personne
du pluriel du passé-simple)
viviera,vivieras,viviera, viviéramos,vivierais, vivieran ou
viviese,vivieses,viviese, viviésemos, vivieseis, viviesen
Notez que les sonorités ne sont pas incongrues comparées
à “que je mangeasse”.
De plus, la double formation en –ra ou en –se est très
simple. En Espagne, les deux formes sont quasi-équivalentes. En Amérique
latine, la forme –ra semble plus
utilisée à l’oral. Malgré cette facilité de formation, faites attention quand
le passé-simple du verbe est irrégulier.
DAR:
dijeron
dijera,
dijeras,dijera, dijéramos, dijerais, dijeran ou
dijese, dijeses, dijese,dijésemos, dijeseis, dijesen
HACER:
hicieron
hiciera,
hicieras,hiciera, hiciéramos, hicierais, hicieran ou
hiciese, hicieses, hiciese, hiciésemos, hicieseis, hiciesen
DECIR:
dieron
diera,dieras, diera, diéramos, diérais,
dieran ou
diese,
dieses, diese, diésemos, diéseis,
diesen
SER/IR:
fueron
fuera,
fueras, fuera, fuéramos, fuerais, fueran ou
fuese,
fueses, fuese, fuésemos, fueseis, fuesen
L’imparfait du subjonctif remplace d’autres
temps et d’autres modes:
La
forme en –ra remplace presque
toujours le conditionnel présent pour les verbes Haber, Querer,( dont le
conditionnel est peu usité pour le premier, inusité pour le second), et très
fréquemment pour d’autres verbes comme poder,
deber, saber…
Quisiera
saber si … (au lieu de querría), je voudrais savoir si
No hubiera pensado nunca que (au lieu de habría). Je n’aurais jamais
pensé que …
Supieras (au lieu de sabrías) mucho si
estudiaras en clase.
Tu en saurais beaucoup si tu étudiais à l’école.
L’imparfait du subjonctif s’emploie souvent
à la place du conditionnel passé, quasi inusité.
Exemple : Si j’avais su/ j’eusse su, je ne
serais pas venu.
Ejemplo :
Si lo supiera,( au lieu de hubiera salido), no hubiera venido.
Ejemplo: Si
supiera, nunca dijera eso.
Exemple: Je n’aurais jamais cru que tu le ferais.
Ejemplo: Nunca
creyera que lo harías.
Enfin,
il remplace fréquemment
le subjonctif passé ou plus-que-parfait.
Exemple : Il est incroyable que tu aies/eusses pensé cela.
Ejemplo
: Parece mentira
que pensaras eso.(au lieu de hayas pensado)
Exemple: Si je l’avais su/eusse su, je ne serais pas
venu.
Pour exprimer la condition, on utilise le
plus souvent la conjonction ”si”, mais les modes verbaux utilisés changent par rapport
au français. La condition réelle se traduit par l’indicatif, la condition
hypothétique ou irréalisable-à la différence du français- par le subjonctif.
Les subordonnées introduites par “si”
Les subordonnées de condition
introduites par si sont de trois types.
Subordonnée
Principale
Cas1:
subordonnée/si+présent de l’indicatif / au présent de l’indicatif
Si+passé-composé/au
futur
/à l’impératif
Cas2: si+imparfait du
subjonctif (terminaison en –era/-ese-au présent du conditionnel (terminaison en –ría avec
i accentué)
Cas3: si+plus-que-parfait du subjonctif /au passé du conditionnel
(hubiera/hubiese+participe) (Habría}+participe
1)
Quand la subordonnée exprime une condition réalisable, on utilise l’indicatif comme en français.
Exemple: Si demain, il fait beau, on ira faire une
excursion.
Ejemplo: Si mañana hace buen tiempo,
iremos de excursión.
Exemple: Si
tu as fini ton travail, tu peux regarder la télévision.
Ejemplo: Si has acabado tu trabajo,
puedes ver la televisión.
2)
Quand la
subordonnée exprime une condition
hypothétique considérée comme un fait possible,
éventuel ou imaginaire, qui a peu de chances de se réaliser, l’espagnol-utilise
à la différence du français, l’imparfait
du subjonctif dans la subordonnée.
Exemple: Si j’avais de l’argent,
je partirais en vacances.
Ejemplo: Si tuviera dinero, iría de vacaciones. (Mais je n’ai pas d’argent)
3)
Quand la subordonnée exprime une condition non
réalisée qui se rapporte au passé, et qui peut se teinter de regret, on emploie
le plus -que-parfait du subjonctif.
Exemple : Si tu n’avais pas été si méchant, tu
n’aurais plus d’amis.
Ejemplo : Si no hubieras sido tan malo, tendrias mas
amigos.
Les subordonnées avec d’autres
conjonctions que « si » :
Les
subordonnées de condition introduites autrement que par « si »
sont au mode subjonctif. Voici les autres conjonctions
ainsi que des groupes prépositionnels :
-por si, caso
que, en (el) caso (de) que :
-suponiendo que,
a suponer que, en el supuesto que : à supposer que, en supposant que ;
-a poco que, por poco que, pour peu que ;
-con tal que, siempre que, siempre y cuando : pourvu que ;
-a menos que, como no sea que, à moins que ;
-salvo que, excepto que : sauf que.
Avec ces conjonctions les conditionnelles au subjonctif expriment divers degrés de condition avec des nuances de
sentiments, d’état chez celui qui les exprime.
-En caso de que
Exemple : Au cas où tu changerais d’avis,
préviens-moi.
-« si tu
changes d’avis » : la condition
est possible mais le locuteur n’y croit
pas véritablement.
Ejemplo : En caso de que cambies de opinión,
avísame.
-Salvo
que
Exemple : Si je ne rate pas le train,
j’arriverai à l’heure.
Ejemplo : Salvo que pierda el tren, llegaré
a tiempo :
La condition est réalisable, fort probable ; le locuteur y croit.
-Con tal que
Exemple : Pourvu qu’il ne pleuve pas le jour du mariage, je serai
contente. («S’il ne pleut pas ») :
Celui
qui parle ne peut rien prévoir des faits à venir ; le fait qu’il pleuve
peut se réaliser comme le contraire.
Exercice d’application
Si j’avais eu une bourse, j’aurais fait des études à
Séville.
Si tu arrêtais de fumer, tu te sentirais mieux.
Si tu avais voulu, tu aurais pu mais, comme tu es
paresseux, tu n’as pas assez travaillé.
SEANCE DE SIMULATION DESTINEE A LA PRESENTATION
Durante la clase anterior, les había rogado que hicierais el ejercicio
siguiente al completar con las palabras
que faltaban. Vosotros alumnos, teníais
que ponerlo en el blog. Esta clase, la dedicaré entonces a la corrección
del ejercicio después de una escucha del archivo audio concernido. A continuación,
contestaréis a las preguntas planteadas en cuanto al texto oralmente.
Al final de la clase, les daré el trabajo que haréis en casa con las
consignas y que depositaréis en el blog.
En primer lugar, el primero segmento nominal: « como una
nube en la luz» desempeña un papel fundamental en la medida de
que se trata de la primera comparación que obsequia al amor una visión celeste
ya que ambos términos tanto nube como luz pertenecen al universo celeste y al
valerse del procedimiento retorico de la comparación, la voz poética hace hincapié
en la maravillosa carga que conlleva la palabra misma. Su fuerza parece
superarlo todo por su infinita potencia.
La segunda palabra que falta: « se derrumban » viene introducida
por una nueva comparación, o
sea, una doble comparación. De hecho, el verbo « derrumbar » proviene del latín DERRUPARE ≥DE
RUPER ≥ RUPER ≥ ROCA. Los posibles sinónimos serian: precipitar-despenar.
Derribar es radica en la acción de demoler una construcción o parte de ella.
La tercera
palabra sería el participio pasado « erguida » que
califica la verdad, palabra femenina singular. El término viene del latín ≥ ERIGERE
que significa levantarse o ponerse derecho. El poeta la asocia con algo más
bien concreto.
Aquí precisamente, las palabra son: « pudiera derrumbar ». Después de luso del verbo en presente del indicativo, el mismo verbo
vuelve a aparecer pero con un modo subjuntivo y un verbo « poder » que casi rechaza de golpe cualquiera posibilidad.
Este nuevo segmento: « no se llama gloria, fortuna ambición» nos llama
la atención sencillamente porque se propone otorgarnos cierta definición del
amor. En
efecto, a través del rechazo de la no-esencia del amor lo define gracias a una gradación de sustantivos.
El v.(11):«Aquel que con su lengua, sus ojos,
sus manos » nos ofrece una enigma que descifrar para entender el significado de la deseo. Cabe señalar
que surge la descripción universal del cuerpo de uno de los amantes.
Al (v.13)-« la verdad ignorada » constituye claro
con el (v.14): « la verdad de su
amor verdadero » una anadiplosis que
sirve para atestiguar de la legitimidad y autenticidad de su amor vedado.
Al (v.14):«no conozco » y « sino
la libertad de estar preso en alguien » son dos perífrasis que nos obsequian una perspectiva, por
lo menos, insólita de la libertad amorosa mediante una paradoja.
En efecto, se relaciona el concepto de libertad con el estar preso. De
apuntar, la etimología de la palabra « preso »≥PRENSUS, nos
enteramos de que el adjetivo suele calificar a una persona que sufre prisión. También,
hallamos que existe tal expresión
coloquial para advertir que quien llega a excederse en algo, se atreve a
ejecutar otros muchos excesos, sin temor de la pena que le amenaza.
Dicho giro puede también con el mismo
registro indicar la resolución
de llevar a cabo un empeño, aunque sea con mayor coste o sacrificio de lo que se había
pensado.
Al
(v.15):“cuyo nombre no puedo oír sin escalofrió”.
La palabra ”escalofrió”
masculina singular se
define como una sensación de frio, por lo común, repentina, violenta y acompañada de
contracciones musculares , que, a veces, precede a un ataque de fiebre.
Puede ser una sensación
semejante producida por una emoción intensa, especialmente de terror. Hay una
aliteración en -io que nos hace pensar en silencio y producen un efecto de fluidez.
Al
(v.16):”esta existencia mezquina”, el adjetivo “mezquina” que
es femenino singular por referirse a la vivencia emana del árabe hispánico ≥MISKINESTE y del árabe clásico ≥MISKIN,
este del arameo [MISKΪN] y este del acadio [MISKENU],
o sea, súbdito de palacio.
Esta palabra es polisémica ya que el adjetivo deja entrever varios sentidos. En
efecto, el adjetivo designa:
- una persona que escatima excesivamente, es una falta de nobleza o
espíritu.
-pequeño,
diminuto
-pobre,
necesitado, desgraciado, infeliz.
-Bajo la Edad media, siervo de la gleba, de
origen español al contrario del siervo que era moro.
Al
(v.19):”Como leños perdidos” Esta nueva figura de retorica
consta de la palabra ”leños” y del participio pasado del verbo perder. El sustantivo “leña”
viene del latín ≥LIGNA≥LIGNUM.
En su primer
sentido, es la parte de los árboles y matas que, cortada y hecha
trozos, se emplea como combustible.
Al (v.19-20):”el mar anega o levanta”. La palabra proviene del latín ≥ENECARE≥MATAR.
Se trata de inundar de agua, en sentido figurado o de naufragar, irse
a pique mientras que el otro término significa ,de hecho, la acción de mover
hacia arriba algo o poner algo en lugar más alto que el que tenía.
Este
procedimiento retórico dicotómico elaborado con dos antónimos,
anegar/levantar sugiere que todo en el amor ocurre de modo inesperado como con
las condiciones naturales, es la ley de
la casualidad. Semejante noción surge, en el acto, (v.20-21) mediante un juego semántico a
partir de una derivación propia ya que pasamos del sustantivo “libertad”
al adverbio”libremente”.
Ambos vienen puestos de realce gracias a varios procedimientos retóricos.
Notamos al (v.21-22):”que me exalta” que encarna con el (v.22):”porque muero” un verdadero paralelismo en el que
se miran como en un
juego de espejos los dos versos. Además, el término “exaltar” viene del latín
≥ENECARE que cobra varios significados según
el contexto: se refiere a la acción de elevar a alguien o algo con gran auge o dignidad, realizar el mérito o
las circunstancias de alguien o avivar o aumentar un sentimiento o pasión, al perder la moderación y
la calma.
Aquí, tienen las preguntas de presentación
del documento. Tendréis que contestar oralmente.
Ces phrases clés permettront d’aborder en profondeur
l’étude littéraire du document lors d’une prochaine séance :
Presentar el documento con el giro ya visto antes
¿De qué
tipo de documento se trata?/ A qué se refiere el titulo?
¿Quién es el autor? ¿A qué periodo corresponde
esta obra en su trayectoria literaria?
¿Cómo se estructura dicho documento?/Cuál es
el tema?/De qué procedimientos significativos se vale el autor para transmitir
su mensaje a los lectores?
¿En
qué medida, {al tomar en consideración el poema anterior que analizamos juntos
en clase], podemos considerar que el escritor se inscribe en el movimiento literario europeo?
Para
la próxima clase, tendréis que redactar una estrofa o dos estrofas en versos
libres o no. Las escribirá en un archivo Word que será menester dejar en el
blog. Ciertas de vuestras producciones que habré elegido, las leeréis ante sus
compañeros en clase.
Consignas
para este trabajo:
La
temática de su estrofa en versos libres o prosa poética concernirá el Amor como
en este caso o también podrá constituir una respuesta de la musa al poema” Te
quiero” ya estudiado antaño.
Además,
hará falta que se valgáis de la expresión de la hipótesis, al menos, una vez y
que utilicéis por lo menos un procedimiento ya analizado en clase.
¡ANIMO A TODOS Y
HASTA PRONTO!
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